Les restaurateurs me gonflent !

C'est vraiment pénible d'entendre n'importe quoi à longueur de temps, à longeur d'ondes et à longeur de sujets télé. Qu'est-ce qui motive ma rogne, parmi tous les sujets qui m'énervent ? L'histoire de la TVA  dans la restauration. Rassurez-vous je ne vais pas vous imposer un cours de fiscalité.... Mais que les choses soient dites, recadrées !
La TVA c'est le consommateur final qui la supporte plein pot (il ne peut pas la déduire de ses resssources s'il n'est pas lui-même assujetti à la TVA).
Le restaurateur ou le bistrotier, dans l'histoire, ne sont que des percepteurs d'impôts indirects, point barre. Des fonctionnaires, en quelque sorte, bouh ! là, je sens que je vais en énerver plus d'un.... Ils encaissent la TVA pour le compte de l'Etat.
En ce sens, on peut dire que la TVA est un impôt neutre pour le restaurateur et le bistrotier.
Ils vont reverser au fisc la différence entre la TVA encaissée sur le consommateur et la TAV qu'ils ont payé à leurs différents fournisseurs. Si la différence est positive, ils payent ce qui revient à l'Etat, si la différence est négative, c'est l'Etat qui va les régler (on appelle ça un crédit de TVA).
Est-ce clair ?
Mais la propagande des restaurateurs, reprise par les journaleux et même par des politiques démago, nous serine en affirmant que l'augmentation de la TVA les pénalise. Non, celle-ci pénalisent les consommateurs qui la payent !
En sens inverse, quand Sarkozy a baissé la TVA de 19.6 à 5.5 % dans la restauration, c'était un cadeau aux consommateurs. Merci Monsieur le Président du pouvoir d'achat.
En conséquence, tous les prix auraient dû diminuer partout. Toutes les personnes qui fréquentent les restos et les bistrots ont fait le constat inverse. En fait, les filous ont augmenté leur prix HT pour dissimuler leurs marges. On nous a fait croire qu'avec cette diminution, les restaurateurs allaient embaucher, faire des investissements. Avec quel argent puisque la TVA encaissée sur le consommateur revient au fisc.... ? A moins qu'ils entendaient la mettre dans leur poche... A moins que le Parlement (qui vote l'impôt) les incitait à augmenter leurs prix...
On baigne en pleine confusion ! Toujours est-il que la facture va bientôt nous être présentée. Monsieur Doublment de la dette, le moralisateur du capitalisme, le sauveur du monde s'apprête à nous le mettre profond. Serrons les fesses ! Que rien n'y rentre !